Investir dans son cadre de vie
L'aménagement paysager des balcons et des terrasses s'inscrit dans le renouveau des espaces verts privatifs,
entamé il y a une quinzaine d'années, et plus largement dans le contexte de l'investissement croissant des Français
dans leur cadre de vie depuis les années 80. Ainsi, les particuliers font réaliser chaque année pour 2 milliards d’euros
de travaux paysagers, soit 40 % du chiffre d’affaires du secteur paysage (Unep 2009).
21,5 % des Français bénéficient d’un espace hors sol : un balcon pour 15,7 % et/ou une terrasse pour 6,5 % (Promojardin).
Renouer avec la nature
La présence d'un espace extérieur (jardin, terrasse ou balcon) est un critère essentiel de choix d'un bien immobilier
pour 31% des Français, après le prix et le lieu (Credoc 2000). Face à cette demande, la taille des jardins ou des balcons/terrasses
n'a cessé d'augmenter depuis 60 ans : de 470 m2 en moyenne en 1948, la superficie moyenne des jardins par exemple est passée
à 720 m2 de nos jours, soit un gain de 250 m2.
Outre le besoin de plus d'espace, l'urbanisation puis l'hyper-urbanisation de la société française ont créé chez nos concitoyens
un besoin symétrique de reprendre contact avec le végétal. Ainsi, pour 93,5% des Français (Ipsos-unep 2010),
le contact avec les plantes, les végétaux et les jardins est un aspect important de leur équilibre quotidien.
Cela se traduit dans la consommation de plantes, en particulier chez ceux privés de jardins : les possesseurs de balcons et de terrasses.
Ainsi en 2010, 27,4 % des achats d'arbustes d'ornement et 14,5% des arbustes fruitiers, 12,9 % des rosiers, 43 % des achats de vivaces,
23,9% de bulbes ont été destinés aux balcons et terrasses (Oniflhor).
Valoriser son bien immobilier
Pour 1 Français sur 6 (Ipsos-Unep 2011), le jardin dont ils rêvent, doit embellir l'habitation et lui donner de la valeur.
Ils n'ont pas tort lorsque l'on sait qu'un bien immobilier avec jardin, terrasse ou balcon correctement paysagé met 6 semaines
de moins à se vendre, pour des prix 5 à 11% supérieurs au marché (Marketing for the Landscape Professional – Bridget K. Behe, 2005).
Une opportunité de développement pour les fleuristes
Les fleuristes sont le 5eme circuit pour la vente des plantes d'extérieur avec seulement 6,7% des achats en valeur (FranceAgriMer 2011).
Le potentiel de développement est donc conséquent. De plus, le fait que 43% des ventes de ces végétaux par les fleuristes
soient destinés aux balcons et terrasses signifie que cette clientèle identifie bien ce circuit pour se fournir.